Le côlon notre deuxième cerveau.
Selon les dernières recherches de chercheurs américains, nos intestins seraient aussi pourvus de neurones.
200 millions de neurones constituent ce deuxième cerveau ou système nerveux entérique (SNE). Il est relié au système nerveux central par le nerf vague.
Les neurones intestinaux proviennent comme les neurones cérébraux de cellules embryonnaires aux fonctions indifférenciées. Tapissant la muqueuse intestinale, à l’instar des neurones du cerveau, ces neurones communiquent à l’aide de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline, acétylcholine, etc.). Ils produisent 95% de la sérotonine nécessaire au bon fonctionnement de notre métabolisme. La sérotonine est impliquée dans les troubles de l’humeur, le sommeil et l’équilibre psychique. Un manque accru de ce neurotransmetteur peut en outre entraîner une baisse sensible des plaquettes, premiers guerriers du corps contre les infections.
Cette découverte devrait bouleverser la vision symptomatologique de la médecine occidentale. Elle confirme s’il en était besoin la pertinence de la médecine chinoise. Avec une intuition non démentie par les faits, les médecins à l’origine de cette thérapeutique traditionnelle affirmaient il y a déjà 5000 ans que de nombreuses connexions reliaient entre eux chacun de nos organes, tissus, liquides ou éléments du squelette.